Le Prix Artémisia 2016 de la bande dessinée féminine, qui récompense
uniquement des femmes, a été décerné samedi, date anniversaire de
naissance de Simone de Beauvoir, à Sandrine Revel pour son album "Glenn
Gould, une vie à contretemps" (Dargaud).
Une mention spéciale du jury a été décernée à Théa Rojzman pour son
album "Mourir (ça n'existe pas)" (La Boîte à Bulles), ont précisé les
organisateurs.
"Glenn Gould, une vie à contretemps" retrace la vie du célèbre
pianiste.
"Mourir (ça n'existe pas)", réalisé en couleurs directes à
l'aquarelle, est un album poignant qui aborde les thèmes du traumatisme,
de la souffrance et de la folie.
Fondée par la dessinatrice et scénariste Chantal Montellier en 2007,
l'association Artémisia distingue chaque début d'année un album
scénarisé et/ou dessiné par une ou plusieurs femmes.
L'objectif de
l'association est de mettre à l'honneur la production féminine dans la
bande dessinée.
La remise officielle du prix aura lieu le 21 janvier à Paris.
le jury est composé de :
– Eva Almassy, écrivaine, complice des «Papous dans
la tête» sur France Culture
– Odile Conseil, journaliste, créatrice du
festival Ciné Salé, également «Papou»
– Jean-Christophe Deveney,
scénariste de bande dessinée, enseignant
– Céline du Chéné, productrice à
France Culture, chroniqueuse et reporter pour «Mauvais genres»
– Karim
Miské, réalisateur et romancier
– Catel Muller, bédéaste et
illustratrice
– Patrig Pennognon, correcteur, poète, journaliste culture
– Olivier Place, directeur des librairies Flammarion
– Silvia Radelli,
plasticienne
– Donatella Saulnier, écrivaine, critique littéraire,
médiatrice culturelle
– Rachel Viné-Krupa, spécialiste de l’art mural
mexicain.
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