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L'ange aux lèvres de jaspe |
"En décembre une chouette s’envole en disant le malheur qui va arriver"
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novembre 1870, un jeune étudiant de polytechnique Isidore Ducasse,
arrivant du lycée de Pau pour faire ses études supérieures à Paris, est
retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel au 7 rue Faubourg-Montmartre, à
coté d’une petite pile de livres imprimés en Belgique, à couverture
jaune au titre plus qu’étrange : les chants de Maldoror.
Sur son acte de décès, est écrit : « Sans autres renseignements ».
Marie-Jeanne Duboc, alias Grisette, prostituée et modèle pour les peintres, amie et amoureuse de Ducasse, au caractère bien trempée, ne croit pas aux conclusions de la police et décide de poursuivre l’enquête.

Avant de mourir Isidore lui à parlé d’un homme en noir qui s’intéressait à son œuvre et lui aurait permit de survivre, mais cet homme, sa muse noire, comme il l’appelait, qui se disait comte de Lautréamont était aussi un être pervers et méchant qui avait jeté son dévolu sur lui.

Lorsque Marie Jeanne s’en ouvre à Paul Verlaine, employé à la mairie du IXe, ce dernier semble terrifié et abjure Marie Jeanne de laisser tomber son projet.

Verlaine lui présente Charles Auguste, inspecteur de la sureté, royaliste et revenu de tout qui lui déconseille également de s’obstiner.

D’autant plus qu’en tant que « grisette », elle apprend qu’un certain Maldoror, souteneur et maitre des bas-fonds de la ville s’intéresse à elle...

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