Lorsque la jeune Harmony se
réveille, amnésique, dans une cave inconnue, elle ne dispose que de peu
d'informations pour comprendre sa situation : le nom de son logeur, de
mystérieuses voix dans sa tête et un don nouveau pour la télékinésie.
Mais il va falloir que la mémoire de l'adolescente se débloque et que tout lui revienne enfin (ses pouvoirs, sa relation avec son hôte, l'existence des autres enfants, le camp d'entraînement) pour contrer les forces de l'armée, déjà à sa recherche. Beaucoup de questions restent en suspens, et le combat ne fait que commencer...
Mais il va falloir que la mémoire de l'adolescente se débloque et que tout lui revienne enfin (ses pouvoirs, sa relation avec son hôte, l'existence des autres enfants, le camp d'entraînement) pour contrer les forces de l'armée, déjà à sa recherche. Beaucoup de questions restent en suspens, et le combat ne fait que commencer...
une très belle édition spéciale pour sa sortie le 29 janvier,découverte à l’occasion d'ANGOULEME 43.
La dernière fois qu’on avait vu Mathieu Reynès, c’était il y a quatre ans avec le beau diptyque « La Mémoire de l’eau« , dessiné par Valérie Vernay. Aujourd’hui, celui à qui l’on doit aussi la saga « Alter Ego » avec Denis Lapière et Pierre-Paul Renders se lance dans un nouveau projet.
Dans cette nouvelle série, tu t’affirmes auteur complet. Quelle est l’origine d’Harmony ?
Mes premières esquisses autour d’ « Harmony » remontent à 2006 ; à l’époque je n’avais pas vraiment de projet d’histoire précis, juste une envie d’aborder certains thèmes, certaines ambiances et de mettre en scène une adolescente aux pouvoirs télékinétiques. Ce n’est qu’en 2011 que j’ai vraiment attaqué l’écriture d’ « Harmony« . La version actuelle est en fait la fusion de trois scénarios distincts qui tournaient autour du même thème. L’idée de départ, même si je m’en suis un peu éloigné finalement, était de parler de l’équilibre des forces et des énergies, que ce soit dans la nature autour de nous ou en nous-mêmes. Cette notion d’harmonie est très importante pour moi.
Tu entames cette nouvelle histoire avec deux « prologues », en quelque sorte : d’abord dans un univers lointain, ensuite avec ce repas familial à table… Envie de perdre le lecteur, de l’intriguer, de le déboussoler ?
C’est tout à fait ça ! Je veux que le lecteur se sente perdu au début, comme Harmony qui se réveille amnésique, puis qu’il recompose lui-même le puzzle de l’intrigue au fur et à mesure de sa lecture. Certains éléments qui peuvent paraître hors sujet ne prendront du sens que dans plusieurs albums ! Je sais exactement où je vais avec Harmony, j’ai pris le temps de tracer la route, c’est donc d’autant plus amusant pour moi (et pour le lecteur, j’espère) de placer quelques obstacles sur le parcours narratif !
Une adolescente recueillie ou séquestrée ? C’est l’interrogation que tu fais naître dès le début. Comment travailler cette ambiguïté, comment la mettre en scène ?
Il était très important pour moi de laisser planer le doute aussi longtemps que possible sur la situation et les rapports entre Harmony et Nita. J’ai donc choisi un lieu clos, sombre et inquiétant : une cave. Le lecteur y est enfermé avec les personnages, il n’a pas de vision extérieure de la scène. Il découvre tout en même temps qu’Harmony. J’essaie de faire en sorte que le lecteur vive l’aventure avec le personnage, qu’il ne soit pas seulement spectateur. Le fait qu’il y ait peu de dialogues aide également à créer ce doute, cette ambiguïté sur les intentions de Nita.
As-tu fait beaucoup de recherches graphiques pour trouver le look d’Harmony et de Nita ?
En ce qui concerne Harmony, oui, son design a pas mal évolué de la jeune petite brunette aux traits ronds à la grande blonde décolorée. Je me suis inspiré du look de la chanteuse Taylor Momsen. J’aime ce contraste entre un physique « angélique » (la peau claire, des longs cheveux blonds, des traits fins) opposé à un look et un caractère plus rock’n’roll. Le physique de Nita est très lié à ce que je voulais qu’il dégage : un homme imposant, austère et « sauvage ». Un homme des bois, quoi. Là je suis plus dans le stéréotype… mais c’est pour mieux perdre le lecteur qui découvrira au tome 2 qui est vraiment ce personnage.
- See more at: http://blog.dupuis.com/interviews/harmony-la-nouvelle-serie-de-mathieu-reynes/#sthash.kYsixZtO.dpuf
Dans cette nouvelle série, tu t’affirmes auteur complet. Quelle est l’origine d’Harmony ?
Mes premières esquisses autour d’ « Harmony » remontent à 2006 ; à l’époque je n’avais pas vraiment de projet d’histoire précis, juste une envie d’aborder certains thèmes, certaines ambiances et de mettre en scène une adolescente aux pouvoirs télékinétiques. Ce n’est qu’en 2011 que j’ai vraiment attaqué l’écriture d’ « Harmony« . La version actuelle est en fait la fusion de trois scénarios distincts qui tournaient autour du même thème. L’idée de départ, même si je m’en suis un peu éloigné finalement, était de parler de l’équilibre des forces et des énergies, que ce soit dans la nature autour de nous ou en nous-mêmes. Cette notion d’harmonie est très importante pour moi.
Tu entames cette nouvelle histoire avec deux « prologues », en quelque sorte : d’abord dans un univers lointain, ensuite avec ce repas familial à table… Envie de perdre le lecteur, de l’intriguer, de le déboussoler ?
C’est tout à fait ça ! Je veux que le lecteur se sente perdu au début, comme Harmony qui se réveille amnésique, puis qu’il recompose lui-même le puzzle de l’intrigue au fur et à mesure de sa lecture. Certains éléments qui peuvent paraître hors sujet ne prendront du sens que dans plusieurs albums ! Je sais exactement où je vais avec Harmony, j’ai pris le temps de tracer la route, c’est donc d’autant plus amusant pour moi (et pour le lecteur, j’espère) de placer quelques obstacles sur le parcours narratif !
Une adolescente recueillie ou séquestrée ? C’est l’interrogation que tu fais naître dès le début. Comment travailler cette ambiguïté, comment la mettre en scène ?
Il était très important pour moi de laisser planer le doute aussi longtemps que possible sur la situation et les rapports entre Harmony et Nita. J’ai donc choisi un lieu clos, sombre et inquiétant : une cave. Le lecteur y est enfermé avec les personnages, il n’a pas de vision extérieure de la scène. Il découvre tout en même temps qu’Harmony. J’essaie de faire en sorte que le lecteur vive l’aventure avec le personnage, qu’il ne soit pas seulement spectateur. Le fait qu’il y ait peu de dialogues aide également à créer ce doute, cette ambiguïté sur les intentions de Nita.
As-tu fait beaucoup de recherches graphiques pour trouver le look d’Harmony et de Nita ?
En ce qui concerne Harmony, oui, son design a pas mal évolué de la jeune petite brunette aux traits ronds à la grande blonde décolorée. Je me suis inspiré du look de la chanteuse Taylor Momsen. J’aime ce contraste entre un physique « angélique » (la peau claire, des longs cheveux blonds, des traits fins) opposé à un look et un caractère plus rock’n’roll. Le physique de Nita est très lié à ce que je voulais qu’il dégage : un homme imposant, austère et « sauvage ». Un homme des bois, quoi. Là je suis plus dans le stéréotype… mais c’est pour mieux perdre le lecteur qui découvrira au tome 2 qui est vraiment ce personnage.
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La dernière fois qu’on avait vu Mathieu Reynès, c’était il y a quatre ans avec le beau diptyque « La Mémoire de l’eau« , dessiné par Valérie Vernay. Aujourd’hui, celui à qui l’on doit aussi la saga « Alter Ego » avec Denis Lapière et Pierre-Paul Renders se lance dans un nouveau projet.
Dans cette nouvelle série, tu t’affirmes auteur complet. Quelle est l’origine d’Harmony ?
Mes premières esquisses autour d’ « Harmony » remontent à 2006 ; à l’époque je n’avais pas vraiment de projet d’histoire précis, juste une envie d’aborder certains thèmes, certaines ambiances et de mettre en scène une adolescente aux pouvoirs télékinétiques. Ce n’est qu’en 2011 que j’ai vraiment attaqué l’écriture d’ « Harmony« . La version actuelle est en fait la fusion de trois scénarios distincts qui tournaient autour du même thème. L’idée de départ, même si je m’en suis un peu éloigné finalement, était de parler de l’équilibre des forces et des énergies, que ce soit dans la nature autour de nous ou en nous-mêmes. Cette notion d’harmonie est très importante pour moi.
Tu entames cette nouvelle histoire avec deux « prologues », en quelque sorte : d’abord dans un univers lointain, ensuite avec ce repas familial à table… Envie de perdre le lecteur, de l’intriguer, de le déboussoler ?
C’est tout à fait ça ! Je veux que le lecteur se sente perdu au début, comme Harmony qui se réveille amnésique, puis qu’il recompose lui-même le puzzle de l’intrigue au fur et à mesure de sa lecture. Certains éléments qui peuvent paraître hors sujet ne prendront du sens que dans plusieurs albums ! Je sais exactement où je vais avec Harmony, j’ai pris le temps de tracer la route, c’est donc d’autant plus amusant pour moi (et pour le lecteur, j’espère) de placer quelques obstacles sur le parcours narratif !
Une adolescente recueillie ou séquestrée ? C’est l’interrogation que tu fais naître dès le début. Comment travailler cette ambiguïté, comment la mettre en scène ?
Il était très important pour moi de laisser planer le doute aussi longtemps que possible sur la situation et les rapports entre Harmony et Nita. J’ai donc choisi un lieu clos, sombre et inquiétant : une cave. Le lecteur y est enfermé avec les personnages, il n’a pas de vision extérieure de la scène. Il découvre tout en même temps qu’Harmony. J’essaie de faire en sorte que le lecteur vive l’aventure avec le personnage, qu’il ne soit pas seulement spectateur. Le fait qu’il y ait peu de dialogues aide également à créer ce doute, cette ambiguïté sur les intentions de Nita.
As-tu fait beaucoup de recherches graphiques pour trouver le look d’Harmony et de Nita ?
En ce qui concerne Harmony, oui, son design a pas mal évolué de la jeune petite brunette aux traits ronds à la grande blonde décolorée. Je me suis inspiré du look de la chanteuse Taylor Momsen. J’aime ce contraste entre un physique « angélique » (la peau claire, des longs cheveux blonds, des traits fins) opposé à un look et un caractère plus rock’n’roll. Le physique de Nita est très lié à ce que je voulais qu’il dégage : un homme imposant, austère et « sauvage ». Un homme des bois, quoi. Là je suis plus dans le stéréotype… mais c’est pour mieux perdre le lecteur qui découvrira au tome 2 qui est vraiment ce personnage.
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Mathieu Reynes était présent à Barsac 2012 et 2014(quelle belle affiche!)Dans cette nouvelle série, tu t’affirmes auteur complet. Quelle est l’origine d’Harmony ?
Mes premières esquisses autour d’ « Harmony » remontent à 2006 ; à l’époque je n’avais pas vraiment de projet d’histoire précis, juste une envie d’aborder certains thèmes, certaines ambiances et de mettre en scène une adolescente aux pouvoirs télékinétiques. Ce n’est qu’en 2011 que j’ai vraiment attaqué l’écriture d’ « Harmony« . La version actuelle est en fait la fusion de trois scénarios distincts qui tournaient autour du même thème. L’idée de départ, même si je m’en suis un peu éloigné finalement, était de parler de l’équilibre des forces et des énergies, que ce soit dans la nature autour de nous ou en nous-mêmes. Cette notion d’harmonie est très importante pour moi.
Tu entames cette nouvelle histoire avec deux « prologues », en quelque sorte : d’abord dans un univers lointain, ensuite avec ce repas familial à table… Envie de perdre le lecteur, de l’intriguer, de le déboussoler ?
C’est tout à fait ça ! Je veux que le lecteur se sente perdu au début, comme Harmony qui se réveille amnésique, puis qu’il recompose lui-même le puzzle de l’intrigue au fur et à mesure de sa lecture. Certains éléments qui peuvent paraître hors sujet ne prendront du sens que dans plusieurs albums ! Je sais exactement où je vais avec Harmony, j’ai pris le temps de tracer la route, c’est donc d’autant plus amusant pour moi (et pour le lecteur, j’espère) de placer quelques obstacles sur le parcours narratif !
Une adolescente recueillie ou séquestrée ? C’est l’interrogation que tu fais naître dès le début. Comment travailler cette ambiguïté, comment la mettre en scène ?
Il était très important pour moi de laisser planer le doute aussi longtemps que possible sur la situation et les rapports entre Harmony et Nita. J’ai donc choisi un lieu clos, sombre et inquiétant : une cave. Le lecteur y est enfermé avec les personnages, il n’a pas de vision extérieure de la scène. Il découvre tout en même temps qu’Harmony. J’essaie de faire en sorte que le lecteur vive l’aventure avec le personnage, qu’il ne soit pas seulement spectateur. Le fait qu’il y ait peu de dialogues aide également à créer ce doute, cette ambiguïté sur les intentions de Nita.
As-tu fait beaucoup de recherches graphiques pour trouver le look d’Harmony et de Nita ?
En ce qui concerne Harmony, oui, son design a pas mal évolué de la jeune petite brunette aux traits ronds à la grande blonde décolorée. Je me suis inspiré du look de la chanteuse Taylor Momsen. J’aime ce contraste entre un physique « angélique » (la peau claire, des longs cheveux blonds, des traits fins) opposé à un look et un caractère plus rock’n’roll. Le physique de Nita est très lié à ce que je voulais qu’il dégage : un homme imposant, austère et « sauvage ». Un homme des bois, quoi. Là je suis plus dans le stéréotype… mais c’est pour mieux perdre le lecteur qui découvrira au tome 2 qui est vraiment ce personnage.
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