Pour fêter le dernier mois d'attente avant notre festival voici une liste d'auteurs qui viendront nous voir pour cette nouvelle édition :
Jean-Christophe Chauzy conçoit et dessine des ouvrages de bandes dessinées depuis une vingtaine d'années. Il a tout d'abord fait ses premières armes en noir et blanc chez Futuropolis à la grande époque Robial/Cestac pour quatre albums marqués par l'empreinte de la littérature noire qu'il découvrait alors. Puis son entrée chez Casterman à l'aube des années 90 lui a permis de creuser en couleurs vives deux veines différentes mais complémentaires : l'une prolongeant sa passion pour la littérature et le cinéma noirs, le conduisant à des collaborations décisives avec de grands auteurs du genre, Thierry Jonquet (pour "la vie de ma mère", "la vigie", "DRH" et "du papier faisons table rase") et Marc Villard ("rouge est ma couleur", "la guitare de Bo Didlley"). L'autre plus fantaisiste, nourrie d'auto-dérision et d'une vision de la société et des rapports humains désabusée, où l'auto-fiction occupe une place centrale ("parano", "béton armé", "l'âge ingrat"). Récemment, il a réactivé cette veine humoristique pour Fluide Glacial au travers d'une nouvelle série, "petite nature" (trois tomes depuis lors), qui tourne en ridicule son personnage de quadragénaire débordé et humilié. À cette occasion, il a sollicité la collaboration de plusieurs auteurs proches, Zep et Yan Lindingre. Par ailleurs, il enseigne le design graphique dans une école publique parisienne, où il a trouvé en sa collègue Anne Barrois une complice idéale pour scénariser "petite nature" et concevoir pour Dargaud les péripéties de notre bon parisien anachronique, Charles, au Bénin, en pays bien mal connu. Prenant plaisir avec "Bonne arrivée à Cotonou" à dépayser leurs farces, ils comptent bien tous deux continuer à échafauder de concert des histoires drôles et grinçantes.
Christian Durieux est né en 1965 dans la capitale européenne de la BD, Bruxelles. Bercé depuis sa plus tendre enfance par le 9e Art, il décide un peu inconsciemment, à l’âge de 13 ans, de présenter ses premières planches chez Spirou ! Elles sont refusées certes, mais avec courtoisie. De retour à la réalité, le jeune adolescent reprend le chemin de ses études. Plus tard, il obtient avec succès une licence de lettres, puis finit par s’inscrire à l’École d’Arts graphiques et de Bande dessinée à St Luc. Il l’abandonne au bout d’un an, se considérant “trop vieux pour les études”! Il effectue le traditionnel tour des maisons d’édition et débute dans le Journal de Tintin. Il réalise quelques couvertures de livres pour la jeunesse. Sa rencontre avec le scénariste Jean Dufaux est déterminante pour sa carrière, ils concrétisent ensemble un projet aux Éditions Glénat: Avel. Par la suite, il travaille avec son ami et collaborateur Luc Dellisse sur Foudre, une histoire en cinq volumes. Mobilis, sa dernière série fantastique relatant la vie apparemment ordinaire d’un homme pris dans les mailles d’un étrange destin, vient compléter la liste des albums dits “réalistes et sombres”. Par ailleurs scénariste à ses moments perdus, C. Durieux a conçu un album en solo, noir et blanc, Benito Mambo, qu’il qualifie volontiers de “léger et joyeux”. Il insiste d’ailleurs sur son style éclectique : il est, en effet, à même de créer aussi bien des albums réalistes et sombres que des histoires humoristiques pour enfants publiées dans le Journal de Spirou. Tardi et Moebius demeurent ses éternelles références pour leur rigueur et la cohérence de leurs univers, ils ne sont certainement pas les seuls à l’avoir imprégné... Raison peut-être suffisante pour se surnommer (ironiquement) “éponge super absorbante” !
Source : Bedeteque.com
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